- 9 octobre 2012
– Construction à ossature bois pour l’ensemble des murs non enterrés et la charpente principalement avec des bois de faible section. L’utilisation du bois pour la construction présente le double avantage de ne générer que très peu de gaz à effet de serre pour la mise en œuvre (seulement pour la coupe et le transport) et de permettre un stockage du CO2 ambiant par l’exploitation des plantations de remplacement. Les épaisseurs d’isolant sont augmentées par rapport à la réglementation pour se situer au niveau des performances d’une enveloppe de bâtiment basse énergie, 15 cm d’isolation en mur et 30 cm en plafond. Les bois de faible section favorisent une exploitation des bois locale plutôt qu’une importation de bois nordique ou tropicaux plus générateur de CO2 (transports plus long) et plus risqués en terme de gestion de la forêt pour les bois tropicaux.
– Habillage des façades par un bardage classe 3 DOUGLAS ou MELEZE ne nécessitant pas de traitement de finition tel que lazure (plus polluant et dont il faut assurer une réfection régulière).
– Couverture d’une partie du bâtiment avec une étanchéité végétalisée permettant une meilleure gestion des eaux pluviales en favorisant l’étalement dans le temps des débits dans le réseau d’assainissement public. Ce type de couverture permet en plus d’obtenir une amélioration du confort d’été grâce à l’évapotranspiration et une plus forte inertie du bâtiment.
– Menuiseries extérieures en bois pour l’obtention de bonnes performances thermiques des fenêtres, l’emploi d’un matériau peu gourmant en énergie de production et faiblement générateur de gaz polluant. Seules les portes d’entrée du bâtiment seront en aluminium (plus gourmant en énergie) pour une meilleure pérénité des ouvrages fortement sollicités.
– Sols en carrelages pour privilégier la durabilité et l’entretien avec un matériau recyclable pour un coût équivalent sans risque de rejet de chlore dans l’atmosphère.
– Un traitement phonique spécifique est prévu dans la salle d’animation, plafonds acoustiques performants, parois de doublages absorbantes en périphérie de la salle par lames bois horizontales formant clins avec laine de roche confinée.
– Pour l’éclairage des locaux les sources fluorescentes sont privilégiées pour limiter les consommations. Des détecteurs de présence sont prévus pour tous les locaux sanitaires et pour les circulations afin d’optimiser les consommations en fonction des besoins.
– Tous les lavabos, lave mains et urinoirs seront équipés de robinetterie temporisée avcac une temporisation courte pour limiter les consommations d’eau au minimum. Une option est prévue pour la récupération des eaux pluviales pour permettre l’alimentation des wc, urinoirs et puisages extérieurs pour l’arrosage des plantations publiques.
– La production de chaleur sera assurée par une sous station raccordé à un réseau de chaleur alimenté par une chaudière collective bois.
Une gestion centralisée assurera la gestion des différents circuits avec une régulation terminale par robinets thermostatiques ou sonde d’ambiance selon les locaux. Une centrale de traitement d’air à récupération d’énergie double flux assurera un contrôle optimum du renouvellement d’air dans la salle.
